Le sommaire
Le sommaireL'Essentiel de ce qu'il faut savoir pour pratiquer
L'Essentiel de ce qu'il faut savoir pour pratiquer
La méthode de l'Académie Européenne de JuJitsu Traditionnel
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Pour pratiquer au Centre de JuJitsu Traditionnel de Meaux
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Pour en savoir plus sur le Centre de JuJitsu Traditionnel de Meaux
Pour en savoir plus sur le Centre de JuJitsu Traditionnel de Meaux Les calendriers des activités du CJJT de Meaux et de l'Académie Européenne de JuJitsu Traditionnel
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Le Respect
   
ans modestie, aucun respect n'est possible. Sans respect, aucune confiance ne peut naître. Sans confiance, aucun enseignement ne peut être donné ni reçu.
"L'eau ne peut couler du réservoir que si le récipient est mis dessous. S'il est placé dessus, il ne s'emplit pas".

Celui qui enseigne verbalement des éléments qui s'adressent à l'intelligence et à la mémoire est appelé professeur. Celui qui est ainsi enseigné est un élève. Ce qui est enseigné là est de la nature du "savoir". Cela peut être retenu ou oublié. les relations entre professeurs et élèves demeurent généralement extérieures et superficielles.
Il en est tout autrement de l'enseignement qui entraîne et exige une profonde transformation physique, psychique, morale ou spirituelle. Cet enseignement est de l'ordre de la "Connaissance". Celui qui enseigne et préside à cette transformation a le titre de "Maître", celui qui reçoit cet enseignement, accepte les disciplines et accomplit sa transformation reçoit le nom de disciple. La relation Maître-disciple est, humainement, la plus haute qui soit.En Orient, où pourtant l'amour de la famille et la piété filiale sont plus profonds que partout ailleurs, le Maître est placé au-dessus des parents.
En Inde, on dit : "La mère vaut dix pères, mais le Maître vaut dix mères".
Au Japon : " Mes parents m'ont donné un corps et une éducation, mon Maître fait de moi un homme".
Cette relation humaine élevée est encore vivante en Orient. Depuis le Moyen Age, elle a pratiquement disparu en Occident. C'est pourquoi la civilisation occidentale est une civilisation de tête, mécanique, et qui se préoccupe avant tout du bien-être matériel, de la santé et de la durée du corps.

Ce n'est certes pas négligeable, mais ne peut être le but de la vie. Tout ce qui reste d'humain dans cette civilisation est une survivance, envers et contre tout, de préceptes religieux et de l'esprit de Chevalerie. La jeunesse actuelle a soif de ce rapport de Maître à disciple. Elle cherche des Maîtres de vie, et ne trouve que des "idoles" et des idéaux frelatés.
Or, venus d'Orient, les Arts Martiaux traditionnels sont avant tout des écoles de vie. Leur but est de forger des hommes. L'ossature de cette formation est le Bushido.Pour accomplir la formation et les transformations nécessaires, se soumettre aux disciplines physiques et morales, il faut un Maître et avoir vis à vis de lui l'attitude du disciple. Si dures que soient ces disciplines, elles sont acceptées librement. Elles sont l'affirmation d'une liberté supérieure. La plus haute liberté ne fleurit qu'au sommet d'une pyramide de disciplines.
   

Le respect
   
e Maître en Arts Martiaux est, d'abord, le disciple de son ou de ses Maîtres. Il reste leur disciple et se conduit comme tel. Il a subit une formation technique, physique et psychique qu'il peut transmettre à son tour. S'il a été bien formé, il est suffisamment modeste pour connaître les limites de sa connaissance. Mais, ce qu'il connaît, il peut le transmettre. Si donc il enseigne, il doit sans fausse modestie prendre la responsabilité de la transformation de son disciple. Il doit l'assumer courageusement, et se conduire de telle façon qu'il puisse lui servir d'exemple, non seulement de technique, mais aussi de caractère, de maîtrise et des autres aspects du Bushido. Cette prise de responsabilité implique du courage, mais aussi la "Tendresse du guerrier" pour le disciple. C'est le respect du Maître pour le futur Maître qui dort en son disciple. Le disciple à son tour accepte d'être formé, même douloureusement, par son Maître et le respecte profondément. Ainsi, Maître et disciples se forment mutuellement et se respectent réciproquement.

Cette attitude de respect doit s'étendre au Dojo, où l'enseignement est donné, et la voie supérieure recherchée. Elle doit englober aussi les partenaires dans la même recherche. S'il y a respect, il ne peut y avoir vulgarité. L'âge, qui implique l'expérience de la vie, les anciens dans l'étude, les grades élevés, les débutants, les faibles, doivent être l'objet du respect passif et actif du ceinture noire. A son tour, en cela, il doit être un modèle. Le respect de soi-même, une dignité naturelle, sans affectation, pleine d'amitié doit caractériser la ceinture noire. Cette dignité se développe par la pratique du respect du Maître, mais aussi du respect de tous. Elle implique une conscience éveillée. Il faut surtout éviter la critique et le dénigrement des autres, car cette néfaste habitude a pour but inconscient de se louanger soi-même. "Un tel est ainsi", cela sous-entend : "Je ne suis pas comme lui". "Un tel a fait, a dit telle chose", cela sous-entend : "Moi, je n'aurais pas dit, ou pas fait cela". Rabaisser autrui est un moyen facile de se grandir relativement à peu de frais. De telles pratiques sont indignes d'une ceinture noire. C'est de la prétention inconsciente. C'est seulement en apportant ce qui manque qu'on peut améliorer un homme ou une situation. Seul le Maître peut et doit critiquer, encore le fait-il avec mesure, courtoisie et bonté, ce qui n'exclut pas les fermetés nécessaires.

Pour respecter les autres, il faut pouvoir résister à ses propres passions : d'irritation, de colère, de désir, de peur etc. ... Résister à ses entraînements passionnels, c'est le véritable respect de soi. Faire régner le Moi supérieur sur sa condition humaine, c'est faire preuve d'humanité vraie. La force d'âme, combinée au respect d'autrui et à la politesse, qui ne veut pas affliger ou gêner les autres, aboutit à une attitude stoïque. Dans le Bushido, cela est connu comme le contrôle de soi.
 

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Première page du Buke Sho Hatto ou Code des Samouraïs
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(Epoque Tokugawa)

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